La gare de Pepinster est une halte ferroviaire belge de la ligne 37, de Liège-Guillemins à Hergenrath (frontière), située sur le territoire de la commune de Pepinster, en Région wallonne dans la province de Liège.
Pepinster | |
Intérieur de la gare et sa verrière. | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Pepinster |
Adresse | Avenue Albert 4860 Pepinster |
Coordonnées géographiques | 50° 34′ 06″ nord, 5° 48′ 24″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCB |
Exploitant | SNCB |
Code UIC | 88442061 |
Services | InterCity (IC)![]() Omnibus (L) Heure de pointe (P) |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 37, Liège-Guillemins à Hergenrath 44, Pepinster à Stavelot |
Voies | 4 (+ voies de service) |
Quais | 4 |
Altitude | 142 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (marchandises) |
Protection | ![]() |
Correspondances | |
Bus | voir Intermodalité |
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Elle est mise en service en 1843 par l'administration des chemins de fer de l'État belge. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L) et d’Heure de pointe (P).
Établie à 142 m d'altitude, la gare de bifurcation de Pepinster est située au point kilométrique (PK) 20,252 de la ligne 37, de Liège-Guillemins à Hergenrath (frontière), entre les gares ouvertes de Nessonvaux et de Verviers-Central. Elle est également l'origine de la ligne 44, de Pepinster à Stavelot, désaffectée entre Spa-Géronstère et Stavelot. Elle est suivie par la gare de Pepinster-Cité sur la section en service de Pepinster à Spa-Géronstère.
C'est une gare en Y desservant les deux lignes à leur point de jonction.
La station de Pepinster est mise en service le par l'administration des chemins de fer de l'État belge, lorsqu'il ouvre à l'exploitation la section de Chaudfontaine à Verviers-Ouest de sa ligne de Liège à la frontière prussienne[1].
Le premier bâtiment, construit par Auguste Payen et inauguré en même temps que la ligne ressemblait beaucoup à celui, qui existe toujours, à Chaudfontaine[2]. Il se trouvait à flanc de coteau, près du tunnel du chemin de fer, près de l'angle de la rue de la régence et de la rue Pierre Picqueray, à mi-chemin entre l'athénée et l'église[3].
Elle devient gare de bifurcation avec l'ouverture par étapes de la ligne reliant la Gare de Spa du au [4]. La Compagnie du chemin de fer de Pepister à Spa construisit un autre bâtiment de gare en bois[réf. nécessaire] de l'autre côté des voies, là où la ligne vers Spa rejoint la ligne de Liège à la frontière allemande[5].
Face à l'augmentation de la desserte et au fait que les deux lignes desservant Pepinster appartenaient désormais à l’État belge[5], les deux anciennes constructions sont remplacées en 1888 par un bâtiment voyageurs de style néo-renaissance flamande, utilisant la pierre de taille et la brique, qui dispose de marquises et d'une importante verrière pour abriter les voyageurs[6]. Ce bâtiment est implanté dans le triangle formé par les deux lignes de chemin de fer.
Le bâtiment de 1843 serait resté debout jusqu'à sa démolition en 1975[7],[2]. Une partie en brique rouge du mur de soutènement à l'angle de la rue de la régence et de la rue Pierre Picqueray est un vestige du soubassement des quais de la gare d'Auguste Payen[8],[9]. Les pierres de taille en chaînage à l'angle de ce mur, contre lequel est installé un monument consacré aux résistants, portent le même motif que celles de la gare de Chaudfontaine.
À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la gare est incendiée en 1944 par l'armée allemande. La nouvelle gare, inaugurée en 1952, est construite sur les bases de l'ancienne, elle a notamment conservé l'ancienne verrière dont une partie n'avait pas été détruite par l'incendie. Ce vestige architectural et industriel a échappé à la démolition à la fin des années 1980 grâce à la mobilisation des habitants[5] ; il est classé « monument » le [10] et totalement restauré en 2000[6].
La cour à marchandises de la gare de Pepinster ferme au trafic commercial le [5].
Depuis 2015, la gare de Pepinster n'est plus qu'une simple halte, sans guichet[11].
Le bâtiment voyageurs, avec guichet et salle d'attente a fermé aux voyageurs en 2015[11].
Pepinster est desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L) et d’Heure de pointe (P) de la SNCB[12].
La desserte cadencée à l'heure est constituée de trains IC-12 entre Courtrai et Welkenraedt ; de S41 (RER liégeois) entre Liège-Guillemins et Verviers-Central et de trains L reliant Spa-Géronstère à Aix-la-Chapelle ;
La desserte se limite aux des trains S41 entre Herstal et Verviers-Central et L entre Spa-Géronstère et Aix-la-Chapelle, toutes les heures.
Un parking pour les véhicules y est aménagé[13]. Elle est desservie par des bus de la Société régionale wallonne du transport (TEC).
Sur les autres projets Wikimedia :
Origine | Arrêt précédent | Train ![]() |
Arrêt suivant | Destination | ||
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Courtrai ou Ostende |
Angleur | IC (en semaine) |
Verviers-Central | Welkenraedt | ||
Liège-Guillemins | Nessonvaux | ![]() (en semaine) |
Verviers-Central | Verviers-Central | ||
Herstal | Nessonvaux | ![]() (week-ends et fériés) |
Verviers-Central | Verviers-Central | ||
Liège-Saint-Lambert | Nessonvaux | ![]() (en semaine) |
Verviers-Central | Welkenraedt ou Eupen | ||
Spa-Géronstère | Pepinster-Cité | L | Verviers-Central | Aix-la-Chapelle | ||
Spa-Géronstère | Pepinster-Cité | P (en semaine) |
Verviers-Central | Verviers-Central | ||
Liège-Guillemins | Nessonvaux | P (en semaine) |
Verviers-Central | Verviers-Central |