La gare de Verviers-Central est une gare ferroviaire belge de la ligne 37, de Liège-Guillemins à Hergenrath (frontière), située à proximité du centre-ville de Verviers, en Région wallonne, dans la province de Liège.
Verviers-Central | |
![]() Bâtiment voyageurs et entrée de la gare en 2021. | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Verviers |
Quartier | Centre-ville |
Adresse | Rue d'Ensival 4800 Verviers |
Coordonnées géographiques | 50° 35′ 17″ nord, 5° 51′ 17″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCB |
Exploitant | SNCB |
Code UIC | 88440081 |
Services | InterCity (IC)![]() Omnibus (L) Heure de pointe (P) |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 37, Liège-Guillemins à Hergenrath |
Voies | 5 |
Quais | 3 |
Altitude | 177 m |
Historique | |
Mise en service | 1er février 1930 |
Correspondances | |
Bus | voir Intermodalité |
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C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L) et d'Heure de pointe (P).
Établie à 177 m d'altitude, la gare de Verviers-Central est située au point kilométrique (PK) 24,552 de la ligne 37, de Liège-Guillemins à Hergenrath (frontière), entre les gares ouvertes de Pepinster et de Verviers-Palais[1].
Les voies passent sous la gare dans un tunnel de 388 mètres de long, appelé tunnel de la Chic-Chac (nl)[2],[3].
Le chemin de fer fit son apparition à Verviers le [4]. La première gare de Verviers (Verviers-Ouest) était une gare en impasse qui nécessitait un rebroussement pour tous les trains qui continuaient au-delà de Verviers (vers Liège ou la frontière allemande). Elle comportait également de nombreuses installations de déchargement et un nouvel entrepôt des douanes y fut construit en 1891. La gare des voyageurs était un petit bâtiment à pans de bois hourdés de brique[5].
Dès la fin du XIXe siècle, plusieurs acteurs du transport des marchandises réclamaient de mettre fin au rebroussement obligatoire en gare de Verviers en reliant Ensival à Verviers-Palais[6], ce qui nécessitait de construire d'importants terrassements et une nouvelle gare sur la voie directe. Le projet de gare date de 1902. En 1917, l’occupant allemand réalise le second tunnel de la Chic-chac qui permet un raccordement direct[7].
En 1920, une gare provisoire est construite sur le nouveau raccordement[4], elle était surnommée Verviers-Matadi car les grands bâtiments provisoires en bois ressemblaient aux bâtiments coloniaux construits au Congo[8]. Elle sera démontée en 1930.
La gare définitive est construite à partir de 1925 sur des plans de l'architecte verviétois Emile Burguet[9]. Elle est mise en service le . Le monumental bâtiment voyageurs est édifié en surplomb des voies[10] il comporte une façade de pierre côté rue et une façade en brique côté voies.
Ses quais, qui commencent à l’aplomb de la gare, continuent jusqu'au site de l'ancienne gare provisoire.
À l'origine, la partie située devant la gare était entièrement ouverte. En 1937-1938, elle est recouverte en laissant une cheminée en son centre, pour permettre à la fumée des locomotives à vapeur de s'échapper[11]. Avec l'électrification de la ligne Bruxelles-Cologne en 1966, les tunnels sont rehaussés de 60 centimètres, et les travaux durent 5 ans[11]. L'adoption des locomotives électriques et des locomotives Diesel rend la cheminée inutile, elles est donc obturée afin de faciliter les manœuvres des autobus[11].
Les clochetons sont retirés pour vétusté en 1976-1977 durant les travaux de rénovation de la toiture[11],[12].
De 2013 à 2014, la dalle de 2 000 m2 située à l'avant de la gare est retirée et une partie du tunnel de la Chic-Chac rehaussé pour permettre le passage de trains à double étage[13]. Une nouvelle dalle placée 50 centimètres plus haut remplace l'ancienne à partir de fin 2016[13],[14].
Gare[15] SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont proposés pour les personnes à mobilité réduite.
Verviers-Central est desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S), Omnibus (L) et d’Heure de pointe (P) de la SNCB circulant sur les lignes commerciales 37 et 44[16].
Verviers-Central est desservie par :
Aux heures de pointe s’ajoutent : un unique train S41 supplémentaire entre Welkenraedt et Liège-Saint-Lambert (le matin) ; un autre entre Liège-Saint-Lambert et Eupen (l’après-midi) ; un unique train P entre Verviers-Central et Liège-Guillemins (le matin) et deux trains P qui relient Spa-Géronstère à Verviers-Central (un le matin et un vers midi).
La desserte comprend seulement les trains IC-500 entre Ostende et les trains L entre Spa-Géronstère et Verviers-Central Eupen complétés par des trains S41 entre Herstal et Verviers-Central.
Un parc pour les vélos et des parkings pour les véhicules y sont aménagés[15]. Elle est desservie par des bus de la Société régionale wallonne du transport (TEC) : lignes 69, 138, 288, 294, 295, 388, 390, 393, 395, 703, 706, 707, 717, 724, 725, 727 et 738.
Sur les autres projets Wikimedia :
Origine | Arrêt précédent | Train ![]() |
Arrêt suivant | Destination | ||
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Ostende | Pepinster | IC (en semaine) |
Welkenraedt | Eupen | ||
Courtrai | Pepinster | IC (en semaine) |
Dolhain-Gileppe | Welkenraedt | ||
Liège-Guillemins | Pepinster | IC (week-ends et fériés) |
Welkenraedt | Eupen | ||
Liège-Guillemins | Pepinster | ![]() (en semaine) |
Terminus | Terminus | ||
Herstal | Pepinster | ![]() (week-ends et fériés) |
Terminus | Terminus | ||
Liège-Saint-Lambert | Pepinster | ![]() (en semaine) |
Verviers-Palais | Welkenraedt ou Eupen | ||
Spa-Géronstère | Pepinster | L | Verviers-Palais | Aix-la-Chapelle | ||
Spa-Géronstère | Pepinster | P (en semaine) |
Terminus | Terminus |