La gare de Tergnier est une gare ferroviaire française des lignes de Creil à Jeumont et d'Amiens à Laon, située sur le territoire de la commune de Tergnier, dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Tergnier | |
Le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Tergnier |
Adresse | Place Vaucanson 02700 Tergnier |
Coordonnées géographiques | 49° 39′ 33″ nord, 3° 17′ 51″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87296442 |
Site Internet | La gare de Tergnier, sur le site de la SNCF |
Services | TER Hauts-de-France Triage |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Amiens à Laon Creil à Jeumont |
Voies | 8 |
Quais | 5 |
Altitude | 56 m |
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C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains régionaux (TER Hauts-de-France).
Établie à 56 m d'altitude, la gare de Tergnier est une gare de bifurcation[1] située au point kilométrique (PK) 130,878 de la ligne de Creil à Jeumont, entre les gares de Viry-Noureuil et de Mennessis. Elle est également située au PK 78,813 de la ligne d'Amiens à Laon entre les gares voyageurs de Mennessis et de La Fère.
Elle dépend de la région ferroviaire d'Amiens. Elle dispose de huit voies à quai (1, 2, 3, 4, 8, 6, 10 et 12) et 5 quais dont 4 centraux d'une « longueur continue maximale » (longueur utile) : de 309 m pour le quai 1 (voie 12), 258 m pour le quai 2 (voies 10 et 12), 373 m pour le quai 3 (voies 6 et 8), 414 m pour le quai 4 (voies 4 et 2) et 343 m pour le quai 5 (voies 1 et 3)[2].
En 1867, le rapport[1] du jury de l'exposition universelle, cite la gare de Tergnier comme l'exemple montrant l'importance d'une gare de bifurcation située dans une « localité sans importance ». La gare dispose d'une gare voyageurs avec un grand bâtiment dédié avec buffet et deux quais équipés d'une marquise, une grande gare de transbordement, de nombreuses voies de garages, un dépôt de locomotives avec une remise pouvant recevoir 60 machines et un atelier de réparation.
Le bâtiment voyageurs d'origine, du type standard « à trois pavillons » a été détruit lors de la Première Guerre mondiale. Un bâtiment provisoire en baraquements le remplace.
Le , la délégation allemande[3] prend un train spécial, à 3 h 45 du matin, pour rejoindre, par la gare de Rethondes, l'épi de tir de Rethondes où va être signé, dans un wagon, l'armistice.
Le nouveau bâtiment voyageurs date des années 1920, tout comme le buffet bâti dans un style plus traditionnel avec colombages et toiture à pans coupés. Le bâtiment voyageurs se distingue par un style plus moderne : coiffé d'une toiture en béton arrondi, surmontée à l'origine d'un clocheton (tour-horloge), il était flanqué à l'origine par deux longues ailes sans étage et doté d'auvents en béton[4]. Rénové à la fin du XXe siècle, il a perdu une partie de son aile droite, sa tour et a reçu un toit mansardé en tuiles artificielles.
En 1921, est créée[5] une « cité-jardin » destinée au logement des 4 300 cheminots employés aux diverses activités ferroviaires présentes sur le site de la gare, notamment le triage et les ateliers de réparation.
En 1944, la gare est la cible[6] des bombardiers américains ; le bombardement du fait 23 morts et celui du provoque 40 morts et 140 blessés.
Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès Plus » disposant d'aménagements et de services pour les personnes à la mobilité réduite[7].
Un souterrain permet l'accès aux quais ; le quai 4 est également accessible par une passerelle.
Tergnier est desservie par des trains TER Hauts-de-France (lignes de Laon à Amiens, de Paris-Nord à Saint-Quentin ou Cambrai-Ville, et de Laon à Calais-Ville en été)[7].
Par ailleurs, le diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin affrète une rame TGV à l'occasion du pèlerinage annuel à Lourdes[8].
Un parking est aménagé à ses abords[7].
Le site de la gare de Tergnier dispose d'un « faisceau de triage[9] ».
La ville de Tergnier était reliée[10] par un tramway à Saint-Gobain et à Anizy-le-Château (gare d'Anizy-Pinon).
Sur les autres projets Wikimedia :
Origine | Arrêt précédent | Train ![]() |
Arrêt suivant | Destination | ||
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Paris-Nord | Chauny | TER Hauts-de-France (Krono) |
Saint-Quentin | Saint-Quentin ou Cambrai-Ville | ||
Creil | Chauny | TER Hauts-de-France (Proxi) |
Mennessis | Saint-Quentin | ||
Compiègne | Chauny ou Viry-Noureuil |
TER Hauts-de-France (Proxi) |
Mennessis | Saint-Quentin | ||
Terminus | Terminus | TER Hauts-de-France (Proxi) |
Saint-Quentin | Aulnoye-Aymeries | ||
Laon ou Terminus |
La Fère ou Terminus |
TER Hauts-de-France (Proxi) |
Terminus ou Mennessis ou Ham (Somme) |
Terminus ou Amiens | ||
Laon | Laon | TER Hauts-de-France (ligne saisonnière) |
Ham (Somme) | Calais-Ville |