La gare de Lambermont est une ancienne halte ferroviaire belge de la ligne 38A, de Battice à Verviers-Ouest située à proximité de Lambermont, ancienne section rattaché à la ville de Verviers, dans la province de Liège en Région wallonne.
Lambermont | |
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Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Verviers |
Quartier | Lambermont |
Coordonnées géographiques | 50° 37′ 51″ nord, 5° 50′ 32″ est |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 38A, Battice à Verviers-Ouest |
Voies | 0 (anc. 2) |
Quais | 0 (anc. 2) |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (voyageurs) (désaffection) |
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La gare de Lambermont se trouvait au point kilométrique (PK) 9,1 de la ligne 38A, de Battice à Verviers-Ouest, entre la gare de Dison et la bifurcation avec la ligne 37 (Liège-Guillemins - Verviers - frontière allemande[1]. En raison du tracé tourmenté des voies, la section de ligne en montée où était établie la halte de Lambermont se trouvait à moins de 500 m de la gare en cul-de-sac de Verviers-Ouest.
La ligne de Battice à Verviers des Chemins de fer des Plateaux de Herve entre en service le [2] ; elle ne comprend alors que deux gares : Dison et Chaineux[1].
Le , l’État belge ajoute une un point d'arrêt pour desservir la commune de Lambermont. Alors dénommé "Ile-Adam", il est implanté au lieu-dit "les deux Ponts"[3] entre le viaduc et une tranchée rocheuse coupant la colline, non loin du pont routier sur la Vesdre. Un escalier passant sous ce viaduc donne accès à l'arrêt du chemin de fer et à la rue de la Halte[4].
Encore un point d'arrêt en 1897[3], elle devient par la suite une halte dotée d'un bâtiment de petites dimensions. Victime de la concurrence directe des tramways puis des autobus, elle devient une simple dépendance à la fin des années 1930. Début 1940, le nombre de trains de voyageurs quotidiens passe de 6 à 4 aller-retours. Après la destruction d'un tunnel près du Fort de Battice, la ligne et ses gares ferme à tous trafics. Seule la portion de Verviers à Dison reprend du service, jusqu'en 1961, pour la desserte d'une usine[4].
En 1959, la gare est formellement désaffectée et son bâtiment est adjugé pour démolition l'année suivante[5] ; les rails sont retirés en 1961 et, à partir de 1963, la colline est éventrée et les viaducs ferroviaires détruits afin d'y faire passer l'autoroute A27-E42. L'escalier menant à la gare est reconstruit et donne toujours accès à la rue de la halte[6]
Le bâtiment des recettes de quatre travées, construit au tournant du XXe siècle et détruit en 1960 était apparenté au plan type 1893 dans sa version la plus simplifiée sans partie à étage pour le chef de gare ni ailes complémentaires[5]. Le site de la gare, enfoui sous les fondations du viaduc autoroutier, est méconnaissable[4].