La gare de Créteil-Pompadour Parc Interdépartemental des Sports est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située sur le territoire de la commune de Créteil (Val-de-Marne), à la hauteur du carrefour Pompadour. Cette gare, ouverte depuis le [1], remplace la gare de Villeneuve-Prairie, située 800 mètres plus au sud, désormais fermée.
Ne doit pas être confondue avec la gare de Pompadour.
Créteil-Pompadour Parc Interdépartemental des Sports | |
![]() Le bâtiment voyageurs. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Créteil |
Quartier | Val-Pompadour |
Adresse | Chemin des Bœufs 94000 Créteil |
Coordonnées géographiques | 48° 46′ 18″ nord, 2° 26′ 07″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87608802 |
Site Internet | La gare de Créteil-Pompadour, sur le site de la SNCF |
Service | ![]() ![]() |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles |
Voies | 3 |
Quais | 1 |
Transit annuel | 5 978 329 voyageurs (2017) |
Zone | 3 (tarification Île-de-France) |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Bus RATP | ![]() |
STRAV | ![]() |
Noctilien | ![]() |
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La gare de Créteil-Pompadour est située au point kilométrique (PK) 9,708 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares ouvertes du Vert de Maisons et de Villeneuve-Triage. Elle est séparée de cette dernière par la gare de Villeneuve-Prairie, fermée depuis le .
Créteil-Pompadour est la première gare réalisée sur le territoire de la commune de Créteil, préfecture du département du Val-de-Marne[2]. La gare est créée pour mettre en correspondance le Trans-Val-de-Marne et la ligne 393 (TCSP Pompadour - Sucy-Bonneuil) desservant la station de métro Pointe du Lac, terminus sud-est de la ligne 8 depuis le , ainsi que pour desservir les zones d'habitation du secteur du Val-Pompadour et du nord de Villeneuve-Saint-Georges.
Inaugurée le , elle est ouverte le et est desservie par les trains de la ligne D du RER[1].
En 2017, la SNCF estime la fréquentation annuelle de cette gare à 5 978 329 voyageurs, contre 5 978 361 en 2016[3].
Un service commercial est assuré de 6 h à 23 h du lundi au vendredi, de 7 h à 23 h le samedi et de 7 h à 21 h 15 le dimanche[4].
Le bâtiment voyageurs, d'une superficie de 385 m2 est monté sur pilotis. Il est relié aux arrêts de bus situés à proximité sur la RD 86 par une passerelle piétonne de 120 m de long. L'accès au quai se fait par une plateforme surélevée d'une superficie de 100 m2, comportant des escalators et des escaliers[5].
Elle est desservie par les trains de la ligne D du RER.
Conçue initialement pour être desservie par tous les trains de la ligne D (soit seize trains par heure en semaine aux heures de pointe et par sens), la gare est actuellement desservie, aux heures de pointe, en alternance, par un train en provenance ou à destination de Corbeil-Essonnes via Évry-Courcouronnes puis par un train en provenance ou à destination de Melun via Combs-la-Ville[6].
La desserte de la gare, ainsi que sa configuration avec un quai central desservant seulement deux voies sur les trois présentes (alors que la gare de Villeneuve-Prairie possède deux quais desservant les trois voies), provoque l'inquiétude de plusieurs élus et des associations d'usagers[7],[8],[9].
La gare est desservie par les lignes 393 et Tvm du réseau de bus RATP, par les lignes O1 et O2 du réseau de bus STRAV et, la nuit, par la ligne N71 du réseau Noctilien.
Les travaux de construction de la gare ont duré trois ans. Ils ont débuté à l’automne 2010 par des travaux de terrassement le long du chemin des Bœufs et la création d'un mur de soutènement le long de la voie 2bis pour permettre la création d'une plateforme permettant de recevoir une nouvelle voie. Cette phase préalable a duré jusqu'à mi-2012. Durant l'été 2012, une nouvelle voie de quelques centaines de mètres est posée à l'ouest de la voie 2bis et est raccordée en amont et en aval de cette-ci. La nouvelle voie devient alors la voie 2bis, l'ancienne est ensuite déposée. L'espace ainsi dégagé entre la voie 1bis et la nouvelle voie 2bis permet alors la création du quai de la gare. Les travaux de création du quai, du bâtiment voyageurs et de la passerelle de liaison entre la RD 86 sont réalisés entre l'été 2012 et l'automne 2013.
Cet article ou cette section contient des informations sur un projet ferroviaire.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les évènements approchent.
Dans son communiqué de presse du [6], le STIF demande à la SNCF et à RFF de lancer des études pour la création d'un second quai le long de la voie 2M.
Compte-tenu de l'importante croissance de la fréquentation de la gare, qui accueille 11 000 voyageurs journaliers en 2018, dépassant les prévisions de trafic les plus optimistes, le quai central se révèle effectivement insuffisant pour accueillir le flux de passagers. Le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (nouvelle dénomination du STIF) du a donc voté la création d’un second quai.
Ces travaux, comprenant l'extension de la passerelle pour desservir le nouveau quai, sont évalués à 26 millions d'euros. Financés à 70 % par la Région et à 30 % par l’État, ils débuteront en 2020 pour être mis en service en 2022. L'accessibilité de la gare aux voyageurs qui ne viennent pas en bus reste à améliorer, ce qui nécessiterait de modifier le carrefour Pompadour pour faciliter la circulation des piétons et cyclistes[10].
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Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Orry-la-Ville - Coye ou Creil |
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Villeneuve-Triage | Corbeil-Essonnes (par Évry-Courcouronnes) | ||
Goussainville | Maisons-Alfort - Alfortville | ![]() ![]() |
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