La 141 R 1298 est une des 12 dernières 141 R préservées en France ou en Suisse. Elle appartient à la SNCF et est exposée aujourd'hui au Musée du Chemin de Fer Nîmes[1] (Gard, France). Aujourd’hui, cette machine est en état de marche depuis [2] mais non agréée à circuler sur le réseau ferré national.
Cet article est une ébauche concernant le chemin de fer.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Exploitant(s) | SNCF |
---|---|
Désignation | 141 R 1298 |
Surnom | Libération |
Type | Mikado |
Concepteur | Montreal Locomotive Works |
Construction | Mars 1947 |
Constructeur(s) | Montreal Locomotive Works |
No de série | 1298 |
Service commercial | De juillet 1947 au 20 novembre 1973 |
Utilisation | Service mixte |
modifier
La 141 R 1298 (numéro constructeur : 75107) sort de l'usine Montréal Locomotive Works à Montréal (Québec, Canada) et arrive en en France où elle est affectée au dépôt de Sotteville-lès-Rouen puis affectée à Nîmes. En 1965 elle connait une grosse révision a Sotteville : changement d'essieux, chaudière, cabine, et pare-fumées avec la 141 R 1040. Après la fin de la vapeur à Nîmes en décembre 1967, elle est mutée début 1968 à Miramas où il est procédé à l'échange de son tender dit « petite capacité » équipé d'une soute à combustible de 9,5 m3 de fioul, contre le 30 R 1102 doté d'une soute à combustible de 13 m3 de fioul et dit « grande capacité ». Elle finit sa carrière à Narbonne où elle fait son dernier train voyageur entre Narbonne et Cerbère en 1973. Garée ensuite en réserve froide, elle est radiée de tout service le .
Elle est sauvée du chalumeau par Monsieur Ponère, qui la confie à l'ALTA (Association Lodèvoise du Train d'Autrefois) mais la gare de Lodève étant désaffectée, la SNCF déménage la 141 R 1298 à Sète au début des années 1980, où elle a été confiée à l'UAICF (Union artistique et intellectuelle des cheminots français). Elle est repeinte à l'occasion du « TGV du soleil ». Laissée à l’abandon, une équipe de l'AAATV Miramas (l'Amicale des anciens et amis de la traction vapeur) qui deviendra plus tard l'APPAF (Association provençale de préservation et d'animations ferroviaires) décide, à l'aide d'un BB 63000 et 5 wagons frein, de l’emmener à Miramas le . Le , la 141 R 1298 ainsi que l'ensemble de la collection de matériel de l'APPAF sont transférés au Musée du Chemin de Fer de Nîmes.
Sur les autres projets Wikimedia :