La gare de Martinvast est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, située sur le territoire de la commune de Martinvast, dans le département de la Manche en région Normandie.
Martinvast | ||||
![]() La gare près du bourg, au début des années 1900. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Martinvast | |||
Adresse | Rue de la Gare 50690 Martinvast |
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Coordonnées géographiques | 49° 35′ 42″ nord, 1° 39′ 55″ ouest | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | Fermée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Mantes-la-Jolie à Cherbourg | |||
Voies | 2 | |||
Quais | 2 | |||
Altitude | 63 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | 1981 | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie
Géolocalisation sur la carte : Manche
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Mise en service en 1858 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, elle est fermée en 1981 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Établie à 63 m d'altitude, la gare de Martinvast était située au point kilométrique (PK) 364,264 de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, entre la gare fermée de Couville et la gare terminus de Cherbourg.
La station de Martinvast est mise en service[1] le [2] lors de l'ouverture de la section de Caen à Cherbourg par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Elle est édifiée à proximité immédiate du bourg centre[3]. Il s'agit d'une station de troisième classe[4] ayant coûté 37 122 francs comprenant notamment, un bâtiment voyageurs, un cabinet d'aisances, une lampisterie et un hangar à marchandises. Elle est équipée d'un quai d'embarquement pour les bestiaux et d'un appareil permettant le chargement et le déchargement des wagons avec une charge de 5 à 6 tonnes[5].
Au début des années 1900, le bâtiment voyageurs comporte une marquise et le passage d'un quai à l'autre se fait au niveau des voies ; un abri est établi sur l'autre quai[6]. Le , le trafic a augmenté et le service ne suit pas ; la municipalité demande la création d'un troisième poste d'agent[7].
En 1911, la gare est un centre industriel important avec une dizaine d'agents occupés aux différentes fonctions nécessaires au fonctionnement[8]. Ils doivent notamment gérer : la desserte des trains de voyageurs tractés par des locomotives Pacific à raison de trois aller-retours entre Cherbourg et Coutances ou Caen chaque jour ; les trains supplémentaires mis en service lors des fêtes de la commune ; le chargement et le déchargement des trains de marchandises qui s'arrêtent plusieurs fois par jour ; la grue qui charge des billes de bois.
De 1933 à 1935, d'importants travaux de restauration et modernisation ont lieu[9]. Ils ont notamment consisté au ravalement des façades noircies par les fumées ainsi qu'à la refonte et à la peinture du bureau du chef de gare, des guichets et de la salle d'attente ; l'environnement extérieur n'a pas été oublié avec le remplacement des anciennes barrières de clôture par de nouvelles en ciment armé avec un enduit blanc.
En 1970, l'activité marchandises est arrêtée[7]. Le dernier arrêt d'un train de voyageurs a lieu en 1981[10]. À la suite de cette décision de la SNCF, la municipalité demande, par un courrier du adressé à l'exploitant, de mettre en place un transport routier de substitution avec un arrêt de car pour relier Cherbourg. Le , la réponse de la société nationale est négative, du fait d'un manque de potentiel de voyageurs.
En 2010, le bâtiment voyageurs a disparu ; de l'ancienne gare, il ne reste qu'un vaste espace vide avec un hangar à marchandises à proximité des deux voies électrifiées de la ligne.
La gare est fermée.
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