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Les Ten wheel de type P 8 sont des locomotives à vapeur prussiennes du début du XXe siècle, construites en 3 948 exemplaires à partir de 1906 par Schwartzkopff (devenue Berliner Maschinenbau AG) et ensuite par de nombreux autres constructeurs allemands jusqu’en 1923. Conçues par le chef de service de conception des KPEV Robert Garbe comme locomotives de vitesse pour le service des trains de voyageurs, elles forment l'une des plus grandes séries de locomotives à vapeur jamais produites.

AL P 8 n° 2350 à 2374
EST série 11S n° 3311 à 3335
ÉTAT n° 230-943 à 230-959
MIDI n° 3701 à 3720
NORD 3.1601 à 3.1675
SNCF 230 C/E/F/H
KPEV type P8 - DR série 38.10–40
DB Série 38 - DSB Litra T
SNCB type 64
CFR série 230 - PKP série Ok1
Locomotive 230 type P 8 des chemins de fer allemands, N° 38 2884
Identification
Exploitant(s) KPEV, AL, EST, ÉTAT, MIDI, NORD, puis SNCF, SNCB, PKP, CFR, DRG, DR, DB, FS
Surnom Popaul
Type Ten wheel
Concepteur Robert Garbe
Production totale 3948
Affectation Est, Nord, Ouest, Sud-Ouest, et divers pays vainqueurs de la Première Guerre mondiale
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux ooOOO + T
Écartement 1 435 mm
Surface de la grille 2,580 m2
Pression de la chaudière 12 kg/cm2
Surface de chauffe 148,020 m2
Surface de surchauffe 58,900 m2
Moteur Simple expansion
 Cylindres 2
 Alésage × course 575 × 630 mm
 Distribution Walschaerts / Heusinger
Ø roues motrices 1 750 mm
Ø roues AV 1 000 mm
Vitesse maximale 105 km/h
Coup de sifflet de P8

Description


Techniquement, ce sont des machines à simple expansion à deux cylindres et surchauffe. La chaudière est munie d'un foyer Crampton initialement en cuivre . La distribution est de type Heusinger (similaire à la distribution Walschaerts). Les bielles motrices attaquent le deuxième essieu. Selon la doctrine de leur concepteur, ce sont des machines simples et robustes, ce qui leur assura une longévité exceptionnelle puisqu'elles furent généralement réformées à la fin de l'ère de la vapeur dans les pays qui en étaient dotés. Leur chaudière était interchangeable avec celle, quasi identique, des G10 prussiennes.

Les machines construites avant 1909 avaient une masse de 72 tonnes contre 75 pour les machines construites après 1910 qui se distinguaient par une forme différente des fenêtres de la cabine, la présence d’un support de coulisse en fonte coulée et une augmentation de la surface de surchauffe. En outre, les toutes premières P8 sortirent d’usine équipées d’une cabine munie d’un carénage « coupe-vent » qui fut rapidement démonté[1].

Les premiers exemplaires ont été accouplés à un tender à trois essieux d'une capacité de 16 m³ d'eau, mais rapidement cela se révéla insuffisant pour les services à réaliser et un modèle à deux bogies, pouvant contenir 21,5 m³ d'eau fut conçu et généralisé sur la série. Pour réduire la fréquence des prises d'eau (et le temps perdu à cette occasion), quelques machines furent attelées à des tenders de plus grande capacité, notamment les tender baignoires conçus dans les années 1940.


Production


3 561 P8 furent construites pour les compagnies de chemin de fer allemandes.

À cela, il faut rajouter 165 locomotives construites en Allemagne pour l’étranger après la guerre et 230 produites en Roumanie.


Histoire


A la fin du XIXe siècle, L'ingénierie des locomotives à vapeur a déjà donné lieu à de nombreuses innovations, encouragées par l'augmentation du trafic et des masses à remorquer. Dans les bureaux d'études des grandes compagnies ferroviaires, on conçoit des locomotives qui seront produites en grandes séries. Le graal reste la locomotive de ligne polyvalente, capable à la fois de tirer des trains semi directs à 100 Km/h en heure de pointe et des trains de marchandises sur les lignes pas trop accidentées en heure creuses. On n'ose toutefois à l'époque pas encore y inclure les express rapides et les trains de fret sur les lignes les plus dures. Si la surchauffe convainc l'ingénieur en chef prussien, il se révèle plus conservateur que ses prédécesseurs sur le compoundage, en raison de l'échec de la P7[2].

Garbe conçoit d'abord la P6 dont le prototype sort en 1902. Cette machine ne donnant pas entière satisfaction, il en dérive la P8 qui intègre dans ses plan les améliorations nécessaires, en faisant finalement une incontestable réussite. L'un des soucis de la P6 étant une production de vapeur déficiente, il s'agira d'augmenter de 10% la surface de chauffe et la taille du foyer, ce qui nécessite d'augmenter l’entraxe entre les deux derniers essieux moteur, leur donnant une asymétrie caractéristique. A noter que les chemins de fer Saxons en dérivèrent une version encore plus puissante : le type XII h2. Comme pour la P6, la conception intègre une grande standardisation des composants, des plus petits au plus grands, en vue de réduire le nombre de pièces de rechange à gérer.

S'il y eut des évolutions mineures au cours de la période de 17 ans qui sépara la fabrication de la dernière P8 de celle de la première (augmentation de la surface de surchauffe, ajout d'un lourd support de coulisse moulé, augmentation du timbre de 12 à 14 bars, remplacement des injecteurs Friedmann par un réchauffeur Knorr), la machine connut peu d'évolutions ultérieures. Il s'agira essentiellement de l'évolution de l'injection (en France et en Belgique, recours au réchauffeur ACFI ou d'un injecteur Metcalfe sur quelques dizaines de machines belges) ou de la pose de pare vapeur sur les machines allemandes.


Dissémination des locomotives P8 au terme de la première guerre mondiale


Après l'armistice de la Première Guerre mondiale, dans le cadre des réparations de guerre ordonnées par le Traité de Versailles (qui prévoyait la distribution de 5000 locomotives et 150.000 wagons dans un court délai), l'Allemagne vaincue sélectionne tout d'abord ses machines inutilisées ou les plus anciennes. La Commission Interalliée de Réception de Matériel, chargée du contrôle de cette obligation refuse l'essentiel de ces locomotives et va sélectionner des engins récents, parfois encore en construction. 627 exemplaires de P8 seront ainsi allouées à divers pays en 1919 :


Pologne

190 furent attribuées à la Pologne ainsi que deux pour les chemins de fer de la République de Dantzig. Classées dans la série Ok1 des PKP[3], elles furent rejointes par 65 exemplaires supplémentaires construits neufs en Allemagne. La Pologne en dérivera la série Ok22[4] construite à 190 exemplaires.


Belgique

168 exemplaires furent transférés aux Chemins de fer de l’État belge (qui seront fusionnés en 1926 pour former la SNCB) où elles formèrent le type 64 et un exemplaire aurait été alloué au Chemin de Fer International de Malines à Terneuzen, mais n'aurait pratiquement pas roulé.

Les locomotives de l’État belge, très appréciées en tête des trains omnibus et semi-directs, étaient encore toutes en service en 1940.


Sarre


Italie

25 exemplaires formeront le gruppo 675 au sein des FS, les chemins de fer italiens. Elles seront déjà radiées avant la Seconde Guerre mondiale.


Roumanie

Les P8 possèdent une longue histoire en Roumanie :


Lituanie

Après l’armistice, 11 exemplaires sont transférés aux Lietuvos Geležinkeliai, les chemins de fer du jeune état lituanien qui les classe dans le type K8. Cinq autres exemplaires seront construits par Schwartzkopff (BMAG) en 1924-1925 et deux machines d’origine polonaise les rejoindront en 1939 après l’invasion de la Pologne.


Grèce

10 P8 vont aux Sidirodromoi Ellinikou Kratos, le nom porté par la compagnie de chemins de fer grecque à l'époque où elles forment la série Ζδ (ZETA-delta).


France

La dotation française représentait 162 unités. Toutes les compagnies en reçoivent, à l'exception de la Compagnie des chemins de fer du Midi et la compagnie du PLM. Contrairement à la plupart des modèles prussiens mis au point dans les années 1900, les chemins de fer d'Alsace-Lorraine (annexée par l'Allemagne de 1870 à 1919) ne possédaient aucune P8 avant l'armistice.


Allemagne

La Deutsche Reichsbahn (DRG) reconstitua et compléta son effectif qui comptait 2 933 exemplaires, numérotés de 38 1001 à 4051 lorsque les chaînes de montage s'interrompirent en 1923. Cependant, entre les années 1920 et 1930, un certain nombre de P8 les plus anciennes sont retirées du service et mise à la ferraille.

Les chemins de fer du Territoire du bassin de la Sarre, administré par la Société des Nations, possédaient au moins 43 P8, qui étaient pour la plupart déjà affectées à la direktion de Sarrebourg depuis leur mise en service avant l'armistice[5]. Après le rattachement de la Sarre en 1935, 43 P8, numérotées 38 3833 à 3875, se rajoutent aux effectifs de la DRG.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands récupéreront la plupart des P8 cédées après la Première Guerre mondiale et les Soviétiques prendront possession de locomotives polonaises, lituaniennes puis roumaines et allemandes vers la fin du conflit. Certaines locomotives capturées par les Soviétiques lors de l'invasion de la Pologne et des pays baltes furent recapturées en 1941.


Après 1945


Après la Seconde Guerre mondiale, l'effectif fut redistribué, même si de nombreuses destructions ou abandons furent déplorés.

En 1947, il restait 1058 locomotives répertoriées en Allemagne de l'Ouest après le retour des locomotives appartenant aux Belges, aux Français (et quelques-unes aux Polonais). Après des échanges avec le bloc de l'Est et le retour en 1957 de 50 P8 utilisées par les chemins de fer de la Sarre, on compta 1171 locomotives. Il en restait 150 au premier où furent adoptés les nouveaux matricules à 7 chiffres. La dernière sera radiée en 1974. Une partie des P8 ouest-allemandes recevra un tender-baignoire provenant de locomotives série 52 et un arrière de cabine fermé, ce qui leur permettra de rouler à 85 km/h tender en avant. En 1951, deux exemplaires seront reconstruits avec un petit tender à deux essieux rigide (ce qui en faisait de fait des 232T) et classées dans la série 78.10[8].

727 P8 d’origines diverses furent récupérées sur le territoire de la République démocratique allemande. En 1960, il en restait 650 et une grande partie disparut entre 1965 et 1969. Les dernières seront radiées en 1972.


Caractéristiques



Utilisation



En France


La 230 Est série 11S no 3333.
La 230 Est série 11S no 3333.

La France récupère 162 P8 à l'issue de la Première Guerre mondiale. Une répartition est effectuée entre plusieurs compagnies :

Lors de la création de la SNCF en 1938, les machines P8 sont immatriculées de la façon suivante :

Les machines du Nord bénéficient de transformations destinées à les harmoniser avec le reste du parc de la compagnie[10].

Celles d’Alsace-Lorraine roulaient fréquemment pour le compte des Chemins de Fer Luxembourgeois.

Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs machines sont rapatriées en Allemagne par l'occupant. Plusieurs seront détruites ou abandonnées sur le front de l'Est.


Sur la région Est

Entre 1948 et 1950, 9 locomotives du contingent du Nord sont prêtées durant deux ans aux CFL ou elles forment la série 3902 à 3910.

À cette époque, la majorité des locomotives survivantes sur les régions Nord, mais surtout Ouest et Sud-Ouest sont mutées à la région Est et forment la série 1-230 F :

À cette série, sont ajoutées quatre machines "prise de guerre" provenant de la DRG, abandonnées sur le territoire et immatriculées dans la série 38. Ces machines sont attribuées à la SNCF, dans le cadre des réparations de guerre en 1946.

La SNCF utilise ses P8 sur la Région Est pour des trains de marchandises, de messageries ou pour assurer la traction des trains voyageurs omnibus. Elles tractent alors des voitures à portières latérales, des Romilly, des boîtes à tonnerre[10]...

La dernière machine sera réformée au milieu des années 1960.


Sur la région Nord

La région Nord conserve cependant plusieurs dizaines de P8, immatriculées 2-230 C. 41 sont à l'inventaire de la région au [10]. Elles sont utilisées pour le trafic local, qu'il soit marchandises ou omnibus voyageurs. Elles finissent leur carrière en tête de trains de travaux et les dernières sont radiées en 1962.


En Belgique


La 64.169 de l'association PFT est la CFR 230.084 (roumaine) remise en état et en livrée SNCB en 2007
La 64.169 de l'association PFT est la CFR 230.084 (roumaine) remise en état et en livrée SNCB en 2007

En 1915, 35 P8 avaient été attribuées à la Militar Generaldirektion der Eisenbahnen de Bruxelles (MGD Brüssel), une partie de ces locomotives furent cédées à la Belgique parmi les autres P8.

165 P8 prussiennes et 3 Mecklembourgeoises furent cédées à la Belgique et seront classées dans le Type 64. L'effectif sera distribué dans des dépôts dans tout le pays et elles seront utilisées en tête de trains de voyageurs légers (directs, semi-directs, omnibus) et même quelques trains de marchandises légers.

Elles furent renumérotées 6400 à 6567 en 1925 et furent rééquipées avec entre-autres : lanternes à pétrole au lieu de l'éclairage au gaz, nouvelle visière de cheminée et porte de boîte à fumée, injecteur Metcalfe puis réchauffeur ACFI. Toutes étaient en service au moment de l'invasion du pays par les Allemands en .

À l'exception de la 6408, détruite par un bombardement aérien en , toutes les P8 belges furent "prêtées" aux Allemands et quitteront la Belgique entre 1940 et 1942.

Le retour des Type 64 eut lieu entre 1945 et 1950 et elles furent renumérotées 64.001 à 64.167. 14 machines ne rentrèrent jamais

Parmi les locomotives rentrées d’Allemagne, plusieurs étaient en très mauvais état et cinq, irréparables, furent radiées entre 1946 et 1950 (6416, 6500, 6544, 6559, 6567).

Les autres furent remises en service et l’effectif fut complété par une P8 prise de guerre : la 64.168 ex-38 3204 (Linke-Hoffman 1921) qui sera restituée à la DB en 1950.

Dans les années 1950, les grandes révisions furent l'occasion de remplacer le foyer en cuivre par un exemplaire en acier. On les dota également d'une dynamo pour l'éclairage électrique des phares, de l'abri et des graisseurs sous le tablier.

Ces locomotives seront parmi les dernières machines à vapeur de la SNCB à disparaître et leur mise à la retraite ne commença qu’en 1960. Les 18 dernières seront mises hors service en 1966, année de la fin de la traction à vapeur en Belgique. Seule la 64.045 sera encore utilisée et fût préservée par la SNCB comme patrimoine historique.


En Pologne


Dans les régions de Prusse qui seront rattachées à la Pologne après 1919, la plupart des dépôts de locomotives employaient des locomotives P8.

En 1918, 65 P8 construites par Henschel (30), Linke-Hofmann (15) et Schwartzkopff (20) avaient été attribuées à la Militar Generaldirektion der Eisenbahnen de Varsovie (MGD Warschau) ; tout comme les P8 des autres direktion des Chemins de fer prussiens, une partie de ces P8 sera cédée à la Pologne.

Avec la création de l'état Polonais, 190 P8 Prussiennes furent assignées aux PKP et immatriculées Ok1-1 à 190. Deux P8 d’origine française furent utilisées par les chemins de fer de la République de Dantzig et immatriculées Ok1-1Dz et Ok1-2Dz[3]. Les Ok1 polonaises furent rejointes par 65 exemplaires supplémentaires construits en Allemagne par Linke-Hofmann, Hanomag et Schwartzkopff entre 1921 et 1923 qui seront immatriculées Ok1-201 à 265.

Une version améliorée de la P8 sera créée en Pologne : la série Ok22[4] construite en Pologne à 185 exemplaires entre 1928 et 1934 après la construction de cinq prototypes en Allemagne en 1923. Ces locomotives se distinguent par un foyer plus volumineux apte à bruler des charbons de moindre qualité, et un plus grand nombre de tubes dans la chaudière. Leurs performances seront légèrement inférieures aux P8 mais elles pouvaient accepter un combustible moins cher. Exception faite des cinq premiers exemplaires construits par Hanomag, les Ok22 avaient également une cabine et un tender plus volumineux copiés sur ceux de la Ty23.

Les Ok1, et les Ok22, étaient le principal modèle de locomotive pour trains de voyageurs de Pologne et toutes étaient encore en service en 1939.

Avec l'invasion et le partage de la Pologne, les Allemands récupèrent 160 P8 et les Soviétiques prendront possession de 84 P8. Des P8 prises par les Soviétiques seront capturées par les Allemands après 1941.

En 1945, la Pologne récupère pas moins de 429 P8 d’origine diverse (Allemagne, Pologne, France, Belgique) sur son territoire. Immatriculées dans la série Ok1, ces locomotives restent en service en tête de trains omnibus et semi-directs malgré l'arrivée de modèles nouveaux, notamment la Ol49. Les vieilles Ok1 étaient plus fiables que les Ol49 dont l’effort de traction était inférieur[13], mais nécessitaient des charbons de haute qualité à cause de leur foyer étroit. Il en restait près de 250 au début des années 1970 et certaines circulèrent jusqu'en 1980[8], soit plus longtemps que les Ok22 dont la dernière fut radiée en 1979[14].


P8 préservées


Près d’une quarantaine de P8 construites en Allemagne ou en Roumanie sont préservées dont plusieurs en état de marche[15].


En Allemagne


13 P8 sont préservées, dont plusieurs en état de marche, cinq d’entre elles sont d’origine étrangère (CFR, PKP).


En Autriche


Toutes les P8 sérient 638 ont été mises hors service en 1961 et envoyées à la ferraille. Cependant, deux machines d’origine Roumaine ont été achetées et restaurées en livrée ÖBB.


En Belgique


Les dernières P8 type 64 de la SNCB ont été mises hors service avec la fin de la traction à vapeur et un exemplaire a échappé aux ferrailleurs.


En Pologne


Au moins six P8 sont préservées en Pologne. Aucune ne fait partie des P8 en service en Pologne avant la seconde guerre mondiale.


En Roumanie


La carrière des P8 roumaines s’est terminée dans les années 1980 et de nombreuses machines n’ont pas immédiatement été mises à la ferraille. Au moins 19 se trouvent toujours en Roumanie, restaurées ou en mauvais état. Plusieurs des machines exposées en bon état ont été préservées en état de marche.


Notes et références


  1. « Les P8 - La 64.169 du PFT », En Lignes, , p. 8-13
  2. J. Casier, J-L. Vanderhaegen et J. Van Olmen, Les locomotives à vapeur type 64 (P8) et type 90 (G10), t. 1, PFT asbl, , 179 p., pp.7 à 23
  3. « Ok1 », sur www.locomotives.com.pl (consulté le )
  4. « Kolumna wyrównana do lewej », sur www.locomotives.com.pl (consulté le )
  5. À l'exception des futures 38 3848 (ex 2401 Breslau), 38 3849 (ex 2408 Danzig), 38 3872 (ex directions militaires de Varsovie et Bruxelles, mutée à Sarrebourg peu avant l'annexion de la Sarre), 38 3873 (ex 2501 Halle, également mutée à Sarrebourg), et des 38 3874 et 3875, ex réseau français d'Alsace-Lorraine.
  6. La n°62, construite en 1925 et capturée par les Soviétiques, se retrouva en Allemagne de l'Est en 1945 et fut renumérotée 38 1052 ; elle y roulera jusqu'à sa mise hors-service en 1970.
  7. « DSB Litra T damplokomotiv T-maskine », sur www.jernbanen.dk (consulté le )
  8. « Ok1 », sur www.locomotives.com.pl (consulté le )
  9. La 2350 (Schwartzkopff 1911) fut renumérotée 38 3874 et roula jusqu'en 1964, en Allemagne de l'Ouest. La 2351 (Schwartzkopff 1908) fut renumérotée 38 3875 en 1935 mais radiée la même année.
  10. Aurélien Prévot, "La P8 Prussienne, une locomotive universelle", Ferrovissime, no 75, Auray, LR Presse, Mai-Juin 2015, p. 24-29.
  11. « Les P8 - La 64.169 du PFT (III) », En Lignes, , p. 18-25
  12. Ex 1160 des chemins de fer du duché de Bade, qui portait le numéro 38 3800 à la DRG.
  13. « Ol49 », sur www.locomotives.com.pl (consulté le )
  14. « Kolumna wyrównana do lewej », sur www.locomotives.com.pl (consulté le )
  15. « Preserved class P8 locomotives », sur www.locomotives.com.pl (consulté le )
  16. (de) Super User, « 38 1182 », sur www.eisenbahn-museumsfahrzeuge.com (consulté le ).
  17. (de) Super User, « 38 1444 », sur www.eisenbahn-museumsfahrzeuge.com (consulté le ).
  18. (de) « www.bahnfotokiste.de - Das Werkmuseum der Fa. Alstom-LHB in Salzgitter », sur www.bahnfotokiste.de (consulté le ).
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  22. (de) Augsburger Allgemeine, « Eine Lok dampft durch die Geschichte », Augsburger Allgemeine, (lire en ligne, consulté le ).
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  54. (de) Super User, « 230.516 », sur eisenbahn-museumsfahrzeuge.com (consulté le )
  55. (en) « Steam locomotives preserved in Romania », sur steamlocomotive.info, - (consulté le )

Annexes



Articles connexes



Liens externes



Bibliographie



На других языках


[de] Preußische P 8

Die Personenzug-Dampflokomotive der Gattung P 8 der Preußischen Staatseisenbahnen, bei der Deutschen Reichsbahn Baureihe 3810–40, wurde 1906 von der Berliner Maschinenbau AG (vormals Louis Schwartzkopff) nach Vorgaben des preußischen Lokomotiv-Dezernenten Robert Garbe konstruiert. Sie war als Nachfolgetyp der P 6 vorgesehen.

[en] Prussian P 8

The Prussian Class P 8 of the Prussian state railways (DRG Class 38.10-40 of the Deutsche Reichsbahn) was a 4-6-0 steam locomotive built from 1906 to 1923 by the Berliner Maschinenbau (previously Schwartzkopff) and twelve other German factories. The design was created by Robert Garbe. It was intended as a successor to the Prussian P 6, which was regarded as unsatisfactory.
- [fr] P8 ex-Prusse

[ru] P8

Паровоз P8 (нем. Personenzuglokomotive — дословно, пассажирский локомотив, по смыслу, локомотив местного и пригородного движения) — паровоз местного и пригородного движения Прусской государственной железной дороги (нем. Preußische Staatseisenbahnen), строившийся с 1906 по 1923 год на заводе Linke-Hofmann-Busch в городе Бреслау по чертежам Роберта Гарбе (нем. Robert Garbe). Эти паровозы должны были заменить серию P6.



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