La gare frigorifique de Paris-Ivry est une gare ferroviaire de marchandises française, fermée et désaffectée, de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est située au no19 de la rue des Frigos, dans le 13earrondissement de Paris.
Cet article est une ébauche concernant une gare et Paris.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?) selon les recommandations des projets correspondants.
Elle est ouverte en , par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), et fermée puis désaffectée en . Depuis les années 1980, l'ancien bâtiment, dit «Les Frigos», est devenu un lieu de référence de l'art contemporain à Paris.
Situation ferroviaire
Établie à 34 mètres d'altitude[alpha 1], la gare frigorifique de Paris-Ivry était située en terminus d'un embranchement de l'avant-gare de Paris-Austerlitz, sur la section parisienne de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean[1].
Histoire
Au début du XXesiècle en France, le frigorifique n'a pas bonne presse chez les professionnels du marché de la viande, contrairement aux pratiques dans le monde anglo-saxon. Lors de la Première Guerre mondiale, le constat d'un «usage courant dans les armées alliées» va convaincre les compagnies ferroviaires de l'intérêt de cet investissement. La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) met en chantier cette gare en [1].
Après le ferroviaire
Après sa désaffectation du service ferroviaire, le bâtiment est devenu un lieu d'art contemporain, sous le nom «Les Frigos».
F. Lesourd, «Transports et installations frigorifiques», Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique, , p.235-238 (lire en ligne, consulté le ).
M. Ferrouillat, «Le frigorifique de la gare d'Ivry», Comptes rendus des séances de l'Académie d'agriculture de France, , p.615-619 (lire en ligne, consulté le ).
Jacques Boyer, «La nouvelle gare frigorifique de Paris-Ivry», La Nature, nos2490-2516, , p.54-57 (lire en ligne, consulté le ).
Office national des recherches scientifiques et industrielles et des inventions (France), «La gare frigorifique de Paris-Ivry, procédé Sulzer», Recherches et inventions, , p.292-295 (lire en ligne, consulté le ).
Jean-Luc Flohic (dir.), «Entrepôts frigorifiques 1919-1921», dans Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, t.1, Paris, Flohic Éditions, (ISBN2-84234-069-8), p.396.
Elsa Vivant et François Ascher (directeur de thèse), Le rôle des pratiques culturelles off dans les dynamiques urbaines (Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l'Université Paris 8 - discipline: urbanisme, aménagement et études urbaines), Paris, Université Paris 8 - Vincennes Saint-Denis, , 421p. (lire en ligne [PDF]), chap.2 («Vers l'instrumentalisation de la culture off dans les politiques urbaines?»), p.105-144 (II Les Frigos: de la résistance à la négociation).
Sylvain Leteux, «L’impact des transports ferroviaires sur la filière de la viande et la consommation carnée à Paris (1850-1920)», Revue d'histoire des chemins de fer [En ligne], no41, (DOI10.4000/rhcf.1191, lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии