La gare des Bordes est une gare ferroviaire française des lignes d'Orléans à Gien et d'Auxy - Juranville à Bourges, située sur le territoire de la commune des Bordes, dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
Les Bordes | |
![]() L'ancien bâtiment voyageurs sur une carte postale ancienne. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Les Bordes |
Coordonnées géographiques | 47° 48′ 46″ nord, 2° 23′ 48″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Orléans à Gien Auxy - Juranville à Bourges |
Voies | 6 |
Quais | 2 |
Altitude | 119 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (voyageurs) |
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Elle est fermée au service des voyageurs depuis 1939.
Établie à 119 mètres d'altitude, la gare des Bordes est située au point kilométrique 161,943 de la ligne d'Orléans à Gien entre les gares de Bray (à x km vers l'Ouest) et de Ouzouer - Dampierre (à x km vers l'Est) et au point kilométrique 42,035 de la ligne d'Auxy - Juranville à Bourges entre les gares de Lorris et de Sully-sur-Loire.
La gare, alors dénommée Sully - Les Bordes[1]. est inaugurée le en accueillant des trains de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) sur la ligne d'Orléans à Gien. Des calèches assurent la liaison avec les communes voisines de Lorris et Sully-sur-Loire[1].
Une ligne d'intérêt local de Beaune-la-Rolande[2] à la limite du Cher, en direction d'Argent, par ou près Bellegarde et Lorris a été concédée, à titre éventuel, par le conseil général du Loiret à messieurs le duc de Brissac, le comte de Constantin, de Mieulle et Isouard le [3].
La loi du [4] a déclaré d'utilité publique la ligne d'Argent à Beaune-la-Rolande et a concédé définitivement celle-ci à M. de Mieulle qui fonde par la suite la Compagnie du chemin de fer de Bourges à Gien et d'Argent à Beaune-la-Rolande.
La ligne d'Argent à Beaune-la-Rolande dessert pour la première fois Les Bordes en 1878, année à laquelle les liaisons en calèche vers Lorris et Sully s'interrompent[1].
Deux compagnies ferroviaire desservent alors Les Bordes. Ne pouvant s'entendre sur l'exploitation d'un site commun, une deuxième gare est construite à l'arrière de la gare de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans déjà existante[1].
À la suite de la faillite de la compagnie de M. Demieulle, l'État rachète ses 2 lignes (convention du , validée par la loi du [5]) puis, le [6], une loi entérine la convention provisoire du passée entre le ministère des travaux publics et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans à qui est concédée la ligne d'Argent à Beaune-la-Rolande passant par la gare des Bordes.
Les deux lignes sont raccordées à l'entrée ouest de la gare[1].
La gare des Bordes se développe alors. Un buffet et une bibliothèque sont installés et la gare accueille vingt-trois départs de trains voyageurs par jour[1].
En 1914, la gare emploie neuf agents de gare, six chauffeurs et mécaniciens, huit agents de la voie et un chef de district[1].
Le bâtiment voyageur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans est détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale[1]. Le bâtiment voyageur de la ligne d'Argent à Beaune-la-Rolande subsiste et a été converti en habitation[7].
Les deux lignes ferroviaires ayant desservies la gare des Bordes sont aujourd'hui fermées au trafic de voyageurs. La ligne ferroviaire reliant Orléans à Gien est fermée au service voyageurs le [8]. La section Beaune-la-Rolande - Argent-sur-Sauldre est fermée puis déferrée entre Beaune-la-Rolande et Les Bordes. Des trains de marchandises en provenance d'Orléans ne circulent plus depuis 2011 sur cette ligne entre Les Bordes et Aubigny-sur-Nère[9].
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