La gare de Parcoul - Médillac est une gare ferroviaire française, fermée, des lignes de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et de Ribérac à Parcoul - Médillac. Elle est située sur le territoire de la commune de Médillac, dans le département de la Charente, à proximité de la commune de Parcoul-Chenaud, dans le département de la Dordogne, toutes deux en région Nouvelle-Aquitaine.
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Établie à 38 mètres d'altitude, la gare de Parcoul - Médillac est située au point kilométrique (PK) 505,740 de la Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, entre les gares de Chalais et de Saint-Aigulin - La Roche-Chalais[1].
Gare de bifurcation, elle est, au PK 544,854, le terminus de la ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac (déclassée et déferrée), où elle se trouve après la gare de Chenaud[1],[2].
Lors de la mise en service de la section entre Angoulème et Bordeaux, le , il n'y a pas de gare ou halte entre les gares mises en services de Chalais et de La Roche-Chalais[3].
En 1906, la gare de bifurcation de Parcoul - Médillac est créée lors de la construction de la Ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), c'est une gare prévue pour être « ouverte à tous les transports en grande et en petite vitesse et au transport des bestiaux, chevaux et voitures »[4]. Elle est mise en service le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la Ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac[5],[6].
La ligne d'embranchement est fermée au service des voyageurs le [5].
Le 4 juillet 1944 un train transportant 750 déportés (essentiellement des résistants) détenus au Camp du Vernet-d'Ariège, à la Prison Saint-Michel de Toulouse et au Fort du Hâ à Bordeaux, parti le 3 juillet de Bordeaux pour Dachau est mitraillé lors de son stationnement en gare[7] par des avions bombardiers alliés. L’attaque cessa lorsque des déportés purent agiter un chiffon blanc par les lucarnes des wagons. Aux morts sous la mitraille, 4 autres meurent sous les balles des allemands après avoir tenté de s’enfuir. L’arrêt dura plusieurs jours, le temps de réparer la locomotive touchée lors de l’attaque aérienne[8].
La gare est fermée[Quand ?].
Le bâtiment voyageurs d'origine, désaffecté du service ferroviaire, est devenu une habitation privée[2].
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